Complications of traditional circumcision amongst young Xhosa males seen at St Lucy’s Hospital, Tsolo, Eastern Cape, South Africa
African Journal of Primary Health Care & Family Medicine
| Field | Value | |
| Title | Complications of traditional circumcision amongst young Xhosa males seen at St Lucy’s Hospital, Tsolo, Eastern Cape, South Africa Les complications de la circoncision traditionnelle entre jeunes hommes Xhosa vu à l’Hôpital Sainte-Lucie, Tsolo, Eastern Cape, Afrique du Sud | |
| Creator | Anike, Ugochukwu Govender, Indiran Ndimade, John V. Tumbo, John | |
| Description | Background: Traditional circumcision of males is common amongst many societies in sub-Saharan Africa. Circumcision amongst the Xhosa people of South Africa represents a rite of passage to manhood. Traditional male circumcision has an increased risk for complications that include sepsis, genitalmutilation, gangrenous penis, excessive bleeding, dehydration, renal failure and death. The aim of this study was to describe the complications of traditional circumcisions amongst Xhosa men as seen at St. Lucy’s Hospital in the Eastern Cape Province.Method: A cross-sectional descriptive quantitative study was conducted in 2008. Records of 105 malesadmitted to St. Lucy’s Hospital with complications following traditional circumcision were reviewed. Data collected included age, education level, race, reasons for circumcision, complications, the period of circumcision, duration of hospital stay and the outcomes. Descriptive data analysis was performed using statistical software SPSS 17.0.Results: The ages ranged from 15–35 years with 68 (64.8%) between 15–19 years. 83 (79%) had a secondarylevel of education, 16 (15.2%) primary, 5 (4.8%) tertiary and 1% had no education. 60 (57%) werecircumcised as initiation to manhood, 21 (20.0%) due to peer pressure, 20 (19.0%) for cultural reasons, and 1(1.0%) was forced. The complications were sepsis (59 [56.2%]), genital mutilation (28 [26.7%]), dehydration(12 [11.4%]) and amputation of genitalia (6 [5.7%]).Fifty-nine (56.2%) patients were circumcised in winter.79 (75.2%) were circumcised in the forest, and 25 (23.8%) in initiation centres. Fifty-eight (55.2%) werecircumcised by traditionalists, and 47 (44.8%) by tribal elders (initiators). Hospital stays ranged from 8 to28 days. 66% were healed and discharged, and 29 (27.6%) were referred to higher centres of care.Conclusion: Genital sepsis was the most common complication of traditional male circumcision.Complications were related to the circumciser, advanced age of the patient and place of circumcision. Thereis need for training of the traditional circumcisers on safe techniques and use of hygienic practices in orderto reduce the complications identified in this study. Contexte: La circoncision traditionnelle des hommes est une pratique courante dans nombre de sociétés d’Afrique subsaharienne. Chez les Xhosa d’Afrique du Sud, la circoncision est un rite de passage vers l’âge adulte. La circoncision traditionnelle masculine est associée à un risque accru de complications, incluant les septicémies, les mutilations génitales, les abcès gangreneux du pénis, des saignements excessifs, la déshydratation, l’insuffisance rénale et la mort. L’objectif de cette étude était de décrire les complications découlant des circoncisions traditionnelles chez les hommes Xhosa à l’hôpital de St Lucy, dans la province du Cap oriental.Méthode: Une étude quantitative, descriptive et transversale a été réalisée en 2008. Les dossiers de 105 hommes admis à l’hôpital de St Lucy pour des complications associées à la circoncision traditionnelle ont été étudiés. Les données recueillies incluaient l’âge, le niveau d’éducation, la race, les raisons de la circoncision, les complications, la période à laquelle la circoncision avait été réalisée, la durée du séjour à l’hôpital et son issue. Une analyse descriptive des données a été réalisée à l’aide du logiciel de traitement statistique SPSS 17.0.Résultats: Les patients étaient âgés de 15 à 35 ans, 68 d’entre eux (64,8%) étant âgés de 15 à 19 ans. 83 (79%) avaient atteint l’école secondaire, 16 (15,2%) l’école primaire, 5 (4,8%) l’enseignement tertiaire et 1% n’avaient jamais été scolarisés. Soixante (57%) avaient été circoncis pour devenir des hommes, 21 (20%) en raison de la pression exercée par leurs pairs, 20 (19%) pour des raisons culturelles et un (1%) y avait été forcé. Les complications relevées étaient la septicémie (59 [56,2%]), les mutilations génitales (28 [26,7%]), la déshydratation (12 [11,4%]) et l’amputation des organes génitaux (6 [5,7%]). Cinquante-neuf (56,2%) patients avaient été circoncis l’hiver. Soixante-dix-neuf (75,2%) avaient été circoncis dans la forêt et 25 (23,8%) dans des centres d’initiation. Cinquante-huit (55,2%) avaient été circoncis par des traditionnalistes et 47 (44,8%) par des anciens tribaux (initiateurs). La durée des séjours à l’hôpital variait de 8 à 28 jours. Soixante-six pour cent étaient guéris et quittaient l’hôpital, et 29 (27,6%) étaient transférés vers des centres de soin de niveau supérieur.Conclusion: La septicémie des organes génitaux était la complication la plus courante associée à la circoncision traditionnelle masculine. Les complications étaient associées aux personnes procédant à la circoncision, à l’âge avancé du patient et au lieu de la circoncision. Il est nécessaire de former les circonciseurs traditionnels aux techniques sans dangers et à l’utilisation de pratiques hygiéniques afin de réduire la propension des complications identifiées dans cette étude. | |
| Publisher | AOSIS | |
| Date | 2013-05-23 | |
| Identifier | 10.4102/phcfm.v5i1.488 | |
| Source | African Journal of Primary Health Care & Family Medicine; Vol 5, No 1 (2013); 5 pages 2071-2936 2071-2928 | |
| Language | eng | |
| Relation |
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